• Accueil

    Bienvenue sur mon blog créé à l'occasion de mon voyage au Rwanda en janvier 2018.   

    Les articles sont classés du plus ancien au plus récent.

    Vous pouvez aussi y accéder par le menu sur la partie gauche de la page ("Derniers articles" ou "Archives").

    Vous pouvez si vous le souhaitez ajouter un commentaire, qui apparaîtra au bas de l'article.

    Pour pouvoir visualiser les photos dans un plus grand format, cliquez  tout simplement dessus.

    Bonne visite !

  • Lors de cette première journée à Kigali, j’ai eu l’occasion de visiter le centre communautaire « Oasis of Peace » de la Maison Shalom, l’ONG fondée par  Marguerite Barankitse. Il a pour but de permettre aux réfugiés burundais un épanouissement intellectuel, moral et culturel.

    Ce centre servira essentiellement à l’encadrement et la formation intellectuelle, culturelle et à l’éducation à la paix.

    Voici, à gauche, Marguerite Barankitse et, à droite, ma soeur de coeur, Louise. 

    Cliquez sur les photos pour les afficher dans une taille supérieure. 

    Visite de la Maison Shalom

    Vous n’avez probablement jamais entendu parler de cette organisation, aussi vous trouverez la présentation complète de la Maison Shalom  sur ce site : http://www.maisonshalom.org/.

    En voici un extrait :

    « La Maison Shalom oeuvre depuis octobre 1993 pour la protection des enfants et la promotion de leurs droits.

    Par la protection des enfants orphelins et victimes de la guerre interethnique du Burundi, la réinsertion et le suivi dans la communauté par des programmes d’éducation, santé et développement communautaire, la Maison Shalom a appuyé plus de 47.000 enfants du Burundi et des pays limitrophes.

    Avec la nouvelle crise actuelle au Burundi, beaucoup d’enfants, jeunes et adultes ont été tués, torturés et maltraités, plus de 422.240 Burundais ont fui leur pays vers les pays limitrophes. La Maison Shalom a dénoncé les tueries et les crimes contre l’humanité et ceci a causé la fermeture de tous ses comptes et infrastructures (écoles, hôpital, hôtels centre socioculturel, coopérative d’épargne, piscine et bibliothèque) et la fuite de certains de ses cadres dont principalement Marguerite Barankitse, sa fondatrice.

    Au Rwanda, la Maison Shalom est enregistrée en tant qu’ONG Internationale et  apporte un soutien aux réfugiés burundais dans trois secteurs essentiels : l’éducation (préscolaire, secondaire, professionnelle, universitaire), l’appui socioéconomique (octroi des micro crédits) et l’appui psychosocial (écoute et accompagnement des personnes réfugiées qui ont été fusillées ou torturées qui présentent des signes de traumatismes) et l’encadrement culturel. 

    Plus de 422.240 personnes se sont déjà refugiées dans les pays limitrophes. Près de 87.922 au Rwanda dans le camp de Mahama et dans les milieux urbains.

    Une partie de ces réfugiés du camp de Mahama proviennent des provinces d'intervention de la Maison Shalom. La Maison Shalom va réaliser des activités d'appui à ces réfugiés dans le cadre de la continuité des appuis antérieurs. 

    Ceci va les aider à surmonter les problèmes de l’exil, à garder le courage et la détermination à un lendemain meilleur et digne mais aussi de les préparer à un retour constructif au Burundi. »

    Pour en savoir davantage sur  cette femme exceptionnelle qu'est Marguerite Barankitse, la "Maman nationale" du Burundi, appelée affectueusement "Maggy" par ses proches, un article datant d'avril 2014 : http://www.rfi.fr/hebdo/20140912-burundi-portrait-marguerite-barankitse-maman-nationale-societe-civile/

    Voici quelques photos prises lors de cette visite (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

    Visite de la Maison Shalom

    Visite de la Maison Shalom

    Le potager  

    L'association a investi les lieux au début de l'année 2017. Gilbert, le responsable du potager,  m'explique que la terre était en friche. Les jardiniers ont dû débroussailler pour pouvoir cultiver la terre. Cette terre est fertile, les légumes y poussent facilement.

    Gilbert, ingénieur agronome

    Ce grand arbre au fond du terrain est un avocatier.  Je n'aurais jamais imaginé un arbre de cette envergure, et vous ?

    Visite de la Maison Shalom

     Pour récolter les fruits, on ne secoue pas les branches pour ramasser les fruits ensuite : on les cueille (j'imagine pour préserver la chair) 

    Visite de la Maison Shalom

    A propos de l'avocatier, saviez-vous que cet arbre fruitier est originaire du Mexique et d'Amérique centrale. Son nom provient du mot nahuatl "ahuacatl" signifiant "testicule" pour rappeler la forme de son fruit. S'il est aujourd'hui massivement cultivé à travers le monde dans des pays aux climats tropicaux et subtropicaux, l'avocatier doit son origine aux montagnes centrales et occidentales mexicaines, notamment dans la zone du Guatemala.

    Le fruit est d'un point de vue botanique considéré comme une baie de 7 à 20 cm de long, pour un poids compris entre 100 grammes et ... 1 kg !

    Eh bien, ce n'est pas dans notre pays que l'on voit des fruits de cette taille. 

    Hier et aujourd'hui, j'ai eu le plaisir de m'en régaler.

    En taille, l'avocat faisait certainement une fois et demie la taille de ceux que l'on trouve dans nos magasins, en Belgique. Le goût ? Incomparable ! Un régal ...  Mûr à point. Crémeux. Hmmmm !

    Sur la photo suivante : un fruit de taille classique ...
    et juste à gauche, toutes  les petites "boules" que l'on voit sont les futurs avocats. 

    Le fruit ... et les futurs avocats

     Les tomates

    Le potager

    La fauche des herbes se fait à la machette et non avec une faulx.

    Le potager

     Carottes, oignons, céleris ...

    Le potager

    Le potager

    Le potager

    L'amarante pousse très volontiers sur le terrain. 

    Les feuilles se cuisinent comme l'épinard, les graines sont comestibles également.

    On la cultive rarement chez nous, pourtant elle gagne à être connue pour ses qualités nutritives exceptionnelles.  Je l'ai déjà vue dans un potager à Bouge (celle avec des feuilles rouges). J'ai bien envie d'en semer, suite à la lecture de cet article

    Le potager

    Tiens, des rescapés de Noël ... Mieux vaut ne pas trop s'en approcher : le dindon attaque.

    Ça me rappelle des souvenirs d'enfance. Nous en avions quelques-uns chez mes parents. J'en avais une peur bleue (l'un d'eux nous fonçait dessus dès que nous rentrions dans le poulailler)

    Potager

    Quelques infrastructures de la Maison Shalom

    Visite de la Maison Shalom

    Visite de la Maison Shalom

    Visite de la Maison Shalom (1)

    Visite de la Maison Shalom (1)

    Visite de la Maison Shalom (1)

    Visite de la Maison Shalom (1)

    Visite de la Maison Shalom

    Visite de la Maison Shalom

    Visite de la Maison Shalom

    Visite de la Maison Shalom


    2 commentaires
  • Parmi les activités d'appui aux réfugiés : la création artistique

    Cliquez sur les photos pour les afficher dans une taille supérieure. 

    Suite de la visite à la Maison Shalom

    Suite de la visite à la Maison Shalom

    Suite de la visite à la Maison Shalom

    Suite de la visite à la Maison Shalom

    Suite de la visite à la Maison Shalom

    Suite de la visite à la Maison Shalom

    Suite de la visite à la Maison Shalom

    Suite de la visite à la Maison Shalom

     


    votre commentaire
  •  L'atelier "Expression musicale".

    Ils ont formé le groupe "Umuduri Band Kids"

    Cliquez sur les photos pour les afficher dans une taille supérieure. 

    Maison Shalom (3)

    Maison Shalom (3)

    Maison Shalom (3)

    Maison Shalom (3)

     Avec leur animateur 

    Maison Shalom (3)

    Pour les écouter, cette petite vidéo :

     

    Vous pouvez les suivre sur Twitter : https://twitter.com/umuduri_band 

     


    votre commentaire
  • A proximité des bureaux, des piaillements attirent mon attention. En levant le nez au ciel, je ne manque pas d'admirer les allées et venues autour de nombreux nids en construction. Ces oiseaux - des tisserands - les construisent en plaçant l'ouverture en bas.  L'exercice est plutôt acrobatique.

    Cliquez sur les photos pour les afficher dans une taille supérieure. 

     Un nid vu de plus près (tombé sur le sol) 

    Maison Shalom (4)

    Maison Shalom (4)

    Maison Shalom (4)

     

     


    votre commentaire
  • Dans les environs de l'endroit où je loge, à Kigali ...

    Pour agrandir les photos, cliquez dessus. 

    Quelques pas dans le quartier ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Un peu plus loin ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Les motos-taxi, moyen de transport par excellence. 

    Quelques pas dans le quartier ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Quelques pas dans le quartier ...

    Petit clin d'oeil à France ... qui  m'appelle "Bella" ;-)

    Quelques pas dans le quartier ...

    Tiens donc ... de la Leffe ! Oui, on en trouve à Kigali, j'en ai vu au supermarché ce matin ... 

    Quelques pas dans le quartier ...


    4 commentaires
  • Hier, je me suis déplacée en moto-taxi pour me rendre en ville, puis pour le retour, à pied. Je vous rassure tout de suite : je ne me sens jamais en insécurité. En tant que femme, en tant que « blanche », en tant que femme voyageant seule, je ne suis embêtée par personne. Les autochtones me regardent parfois avec curiosité, se demandant probablement ce que je fais là. Sans plus. Les moto-taximen s’arrêtent régulièrement pour me proposer leurs services. Non, non, messieurs, c’est gentil, mais j’ai BESOIN de me dérouiller les gambettes. J’essaie de marcher une heure par jour à Dinant, alors tant qu’à faire, j’aimerais continuer à le faire ici aussi.

    La ville de Kigali est très vallonnée. Ca me rappelle un peu le relief de Lisbonne. A pied, ça va. A vélo, ouh là, vu le degré des pentes, je vais m’abstenir. Il n’est pas rare de voir des pentes à 30 % voire à 40 %. J’imagine que c’est pour cette raison qu’on ne voit pratiquement pas de vélos en ville.

    A moto, on sent que la « bête » peine. Surtout, lorsque la moto est chargée. A deux, mieux vaut engager la première. Par contre, en dehors de Kigali, lorsque le terrain est plus plat, on voit plus régulièrement des vélos. Des vélos taxi ! Eh oui, ça existe. Ils aménagent le porte-bagage avec un siège. Des repose-pieds ont été placés de part et d’autre du cadre, pour améliorer le confort du passager. C’est amusant de voir des gringalets transporter sur leur vélo des passagers qui font parfois une fois et demie leur poids. Ils sont bien courageux.

    Ce périple à moto (comme passagère, donc) était bien sympathique. La météo s’y prêtait. A deux roues, on s’arrête plus facilement n’importe où. Ici, il y a certainement 10 fois plus de motos que de voitures (si pas davantage). La circulation gagne en fluidité. Je ne dirais pas que les conducteurs (à 2 ou à 4 roues) roulent prudemment et respectent le code de la route : je mentirais. Les motos-taxi se faufilent dans la circulation avec autant d’aisance que d’imprudence, en utilisant sans compter leur klaxon. C’est à celui qui passe le premier, peu importe qui a la priorité, peu importe les signaux routiers, on y va « au culot ». Heureusement, mon chauffeur est habile. Il est tellement gentil et prévenant que je ferme les yeux sur ses écarts de conduite (dans le sens premier du terme). Prendre le rond-point dans le sens contraire lorsqu’il est le seul conducteur engagé ne semble pas le gêner le moins du monde. Dépasser par la droite et brûler les STOP semble aussi normal pour lui que pour ses congénères. Et dire qu’il transporte une monitrice auto-école ! Mais bon, je ne suis pas là pour évaluer sa connaissance du code de la route ou son application, n’est-ce pas ? ;-) Cooooool, je suis en vacances. Il maîtrise bien son engin, je surveille du coin de l’œil quand même chaque fois qu’il s’écarte ou qu’il dépasse. Je suis rentrée ce soir saine et sauve.

    Au moment où je termine cet article, il est près de minuit ici et il pleut à verse.  Mieux vaut maintenant que lorsque j'étais à moto. :-)

    Mercredi 10 janvier 2018

    Mercredi 10 janvier 2018

     Mercredi 10 janvier 2018 (1) 

     


    3 commentaires
  • Voici la suite des photos du mercredi 10 janvier.

    Vous connaissez la chanson : pour agrandir la photo, cliquez dessus.

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)

    Mercredi 10 janvier (2)


    votre commentaire
  • Voici le témoignage de Clovis, réfugié burundais, qui exerce la fonction de responsable du cyber de la  Maison Shalom à Kigali, depuis février 2017.

    « J’ai fui le Burundi depuis fin avril 2015 et j’ai abouti au Rwanda. La Maison Shalom nous a bien aidés, nous, les réfugiés burundais, ici, à Kigali.

    Marguerite BARANKITSE, fondatrice de la Maison Shalom, a créé en février 2017 un centre communautaire, « Oasis of Peace », où nous pouvons exercer diverses activités, en fonction de nos goûts et compétences.  Cela permet aux jeunes réfugiés de sortir de chez eux, de combattre l’oisiveté, tout en se formant. On y trouve actuellement des formations en coupe et couture, en broderie, en art culinaire, en peinture, en art musical et en langues (anglais).
    Ici, dans et autour de Kigali, nous sommes à peu près 37.000 réfugiés, dont la plupart sont jeunes.
    Les autres réfugiés, plus de 60.000, se trouvent dans le camp de Mahama.

    De  nombreux étudiants éprouvent des difficultés pour continuer leurs études ou pour trouver un emploi. Ils
    ont besoin de quelqu’un qui les soutienne activement.
    Dans notre centre cyber, nous mettons à leur disposition un local équipé de 10 ordinateurs, d’une imprimante, d’un scanner, d’une connexion Internet.
    Le matin, ils peuvent utiliser les ordinateurs librement pour leurs recherches, l’après-midi, j’organise des cours collectifs, avec rétroprojecteur. Je leur donne des notions de base pour avoir accès à Internet et pour utiliser différents programmes, comme le traitement de texte Word, Powerpoint, Excel.

    Cette activité est très appréciée. Aussi, pour pouvoir la faire perdurer, nous devons trouver les moyens financiers. Pour être concret, nous avons besoin de rames de papier et de cartouches d’encre, à concurrence de 36 cartouches d’encre et de 60 rames de papier par an. Ça représente un
    budget annuel de 1500 euros pour le papier et de 4500 euros pour l’encre. »

    Pour toute personne qui aurait envie de soutenir la Maison Shalom dans ses projets , n'hésitez pas à visiter cette page : http://www.maisonshalom.org/fr/16/avec-un-don


    2 commentaires
  • Voici quelques-unes des personnes qui suivent la formation en couture, ainsi que leur formatrice.

    Oasis of Peace - La formation en couture

    Oasis of Peace - La formation en couture

    Oasis of Peace - La formation en couture

    Oasis of Peace - La formation en couture

    Oasis of Peace - La formation en couture

    Oasis of Peace - La formation en couture

    Oasis of Peace - La formation en couture

     


    2 commentaires
  • Voici la suite des photos prises le mercredi 10 janvier. Les précédentes photos de cette journée se trouvent ici

    Pour agrandir les photos, cliquez tout simplement dessus.

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)

    Mercredi 10 janvier (3)


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique