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    N'oubliez pas de visiter les autres pages de cette journée.

    Une rizière proche de Kigali, un endroit où l'on peut observer de magnifiques oiseaux

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)

    Plantation du riz

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)

    Mercredi 10 janvier (4)


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  • Vue sur les rizières à proximité de Kigali.

    Pour visualiser les photos dans un plus grand format, cliquez dessus.

    Mercredi 10 janvier (5)

    Mercredi 10 janvier (5)

    Mercredi 10 janvier (5)

    Mercredi 10 janvier (5)

    Mercredi 10 janvier (5)

    Mercredi 10 janvier (5)

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    N'oubliez pas de visiter les 4 autres pages concernant cette journée du 10 janvier.

    A bientôt, pour d'autres images.

     


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  • A 8 h, j’attends mon chauffeur. Entendez par là : le moto-taximan. Le même qu’hier.

    Jeudi 11 janvier 2018 (1)

    Cette fois, Augustin m’a emmenée vers la frontière burundaise.

    La météo ? Eh bien, vous n'aurez pas mal au coeur : nous n’avons pas eu les 27 degrés annoncés hier. La plupart du temps, il faisait gris. Pas vraiment froid, mais à moto, une veste s’imposait. La brume masquait quelque peu le paysage, comme j’ai déjà pu le remarquer à plusieurs reprises depuis mon arrivée au Rwanda.

    Nous avons traversé de nombreux villages, sur des routes asphaltées et en bon état. 

    Entre les villes et les villages, nous croisons davantage de voitures que de motos. De temps en temps, des minibus, quelques camions … 

    Les cyclistes sont nombreux. Le vélo ne semble pas vraiment utilisé pour le plaisir ou pour l’exercice sportif en lui-même. Il sert essentiellement de moyen de transport. Que ce soit pour transporter un passager comme je vous le disais hier, ou pour transporter des fruits, des jerrycans d’eau ou de lait, des planches, des meubles, ou même des châssis … le cycliste doit régulièrement mettre pied à terre, relief vallonné et poids du chargement obligent. Je suis admirative devant leur courage ! 

    Jeudi 11 janvier 2018 (1)

    Un fait qui me frappe, en parcourant le pays, c’est la propreté. Me croirez-vous si je vous dis que je ne vois jamais de papiers, de détritus, de sachets plastiques sur le sol en ville ? Rien de rien. Tout est propre, bien plus propre que nos rues en Belgique, soyez-en certains. Pas d’odeurs nauséabondes non plus. Je sais que le Président y met un point d’honneur. J’observe d’ailleurs régulièrement au bord des routes des balayeuses (entendez par là des femmes balayeuses), identifiables à leur jaquette fluo. Je n’ai pas l’impression que ces postes soient attribués aux hommes. En tout cas, je n’en ai pas encore vus. 

    Dans les champs de canne à sucre, ce sont les hommes qui se chargent de couper les tiges à la machette. Mon chauffeur m’a proposé de goûter la canne à sucre. Et voilà Isa se retrouvant à en mâchouiller un bâton. Hmmm,  c’est délicieux, je comprends que les enfants aiment cette saveur sucrée. Vous ne direz rien à ma dentiste, n’est-ce pas ? oops

    Jeudi 11 janvier 2018 (1)

    Jeudi 11 janvier 2018 (1)

    Dans les autres champs, je vois davantage de femmes que d’hommes travailler la terre, planter, récolter. Elles ne rechignent pas à la tâche, les braves. J’en vois aussi au bord des routes sarcler, biner, planter. Qui a eu l’audace de qualifier les femmes de « sexe faible » ?!? QUI ???

    Quant aux enfants, ils sont en congé cette semaine. J’en ai vu quelques-uns garder les troupeaux de chèvres, de moutons, de vaches. Les autres leur tiennent compagnie. Ils s’amusent seuls ou entre copains. De temps en temps, je vois de jeunes enfants porter un bébé sur leur dos. Ils sont attendrissants.

    Vous vous demandez peut-être quelle est l’attitude des autochtones à mon égard ? C’est simple : souriez-leur, faites-leur signe amical … et petits et grands vous répondront avec le sourire. Les enfants sont craquants. Certains viennent voir mon appareil photo et posent avec plaisir devant l’objectif. D’autres, généralement plus âgés, se montrent plus réservés, plus timides. Certains préfèrent ne pas être pris en photo. Quelle qu’en soit la raison, je la respecte. Je ne manque pas de montrer aux enfants qui ont posé leur photo miniature s’afficher à l’écran de mon appareil photo. Ils aiment se voir et moi, j’aime voir s’épanouir un sourire sur leur visage. Parfois un rire... lorsqu’ils sont en groupe.

    De temps à autre, quelques plus téméraires (plutôt des adultes, en fait) demandent de l’argent en échange de la prise de vue.  

    Pour parler d’autre chose, j’ai repéré 2 ou 3 auto-écoles. J’ai salué quelques collègues. Certains donnaient cours de théorie sur un tableau noir (les élèves semblaient studieux) et d’autres donnaient des cours pratiques sur un grand terrain en terre battue. Il y a davantage de demandes pour apprendre à conduire une moto que pour apprendre à conduire une voiture. Il faut dire que l’achat d’une voiture n’est accessible qu’à un petit nombre de personnes. Et en ville, la moto s’avère bien plus pratique. 

    Après avoir roulé sur une route nationale, nous avons pris des voies transversales pour nous rendre à bord d’un lac, à proximité du Burundi. Quelques pêcheurs attrapaient de petits poissons bleutés. Certains venaient avec leur vélo remplir des jerricans d’eau. Je ne sais pas si c’était pour abreuver leur bétail ou pour un autre usage. Vous aurez deviné qu’une fois les jerricans remplis, ils ne peuvent plus monter sur le vélo : ils le poussent courageusement. 

    Sur la route du retour, nous sommes passés à L’Oasis de la Maison Shalom. J’ai pris de nouvelles photos des activités : atelier de couture, cybercafé, atelier percussions et danse (les tambourinaires). Quelle ambiance ! Vous vous en rendrez compte par vous-même. Dès que je dispose d’une connexion Internet plus rapide, je vous poste les vidéos, promis. Si ce n’est ce vendredi, ce sera ce w-e.

    Jeudi 11 janvier 2018 (1)

    Avant de retrouver mon logement, petit détour par le marché couvert pour m’approvisionner en fruits : avocats, bananes, ananas et pastèque. Hmmmm ! Je m'en réjouis d'avance.

    Les prochains jours seront calmes : la météo s’annonce mauvaise. Eh oui, gris de gris … Pluies et orages. Vous ne pourrez pas m’envier. D’ailleurs, depuis mon arrivée, je  ne peux pas dire qu’il y a un franc soleil. Non, le ciel est plutôt voilé.

    Je profiterai de la météo récalcitrante pour retoucher les photos et les mettre en ligne. Et pour me reposer aussi. ;-)

    A bientôt pour d’autres nouvelles.

    Isabelle

     


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  • Comme promis, voici les vidéos du groupe Himbaza Cultural Club de la Maison Shalom.

    Les membres du groupe se réunissent deux fois par semaine pour répéter.

    Les voici en pleine répétition pour leur prochain spectacle.

    Montez le son yes et retirez vos chaussures. Lâchez-vous, les amis ! smile

     


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  • Voici les photos concernant la journée du jeudi 11 janvier. Elles concernent cet article publié précédemment. 

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

    Jeudi 11 janvier 2018 (2)

     


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  • Photos en rapport avec cet article.

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    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    Jeudi 11 janvier 2018 (3)

    La suite des photos sur une autre page. A bientôt ...

     


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  • Photos en rapport avec cet article.

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    Champ de patates douces

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Manguier

    (variété de toutes petites mangues, un peu plus grosses qu'un citron, très sucrées, lorsqu'elles sont mûres)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

     

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

     Lieu où nous avons pique-niqué le midi. Au menu : avocat et ananas.

    Un délice !

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)

    Jeudi 11 janvier 2018 (4)


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  • Photos en rapport avec cet article.

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    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Les motos-taxi, en attente des clients 

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Le transport des cannes à sucre

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)

    Jeudi 11 janvier 2018 (5)


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  • Cette journée de dimanche s’annonce relax … Après la lecture de mes mails (merci à celles et ceux qui m’ont adressé un gentil petit mot ou un commentaire directement sur ce blog) et la diffusion de quelques articles et de nouvelles photos, je me suis abandonnée à un peu de lecture sur la terrasse, au soleil. Je viens de faire une lessive et de l’étendre au soleil.

    Je pense alors aux enfants et adolescents que j’ai pu voir hier faire leur lessive à la main auprès d’un point d’eau. On ne réalise pas toujours suffisamment la chance que nous avons, nous, d’avoir une lessiveuse, de ne plus devoir faire comme au temps de nos grands-parents : faire bouillir l’eau, râper le savon de Marseille, le mélanger  à de l’eau bien chaude, en imbiber le linge mis à tremper dans de grandes bassines en zinc , le brasser, frotter les taches encore et encore, le rincer avant de l’étendre sur l’herbe ou sur des fils suspendus dans le jardin.

    Voilà les images qui se sont imposées à moi quand j’ai vu ces enfants faire la lessive dans le ruisseau ou dans leur bassine. Je les ai vu étendre le linge qui sur des cordes, qui sur des arbustes, qui sur les hautes herbes…

    Autour des points d’eau, je peux percevoir beaucoup d’animation. Les allées et venues de celles et ceux qui viennent se ravitailler en eau, dans des bidons de tailles différentes. Les causeries animées, les jeux des enfants, les pieds dans l’eau …

    L’ambiance est colorée, la bonne humeur s’affiche sur leurs visages, laissant place à leurs interrogations aussi, parfois la méfiance, en voyant la blanche que je suis les approcher, munie d’un appareil photo.

    Les tout petits participent à la corvée de l’eau. Des enfants hauts comme trois pommes, sont munis à chaque main d’une bouteille d’un litre qu’ils viennent de remplir à la fontaine, dans le meilleur des cas.

    La communication orale étant difficile, je les salue d’un « Bonjour » ou d’un « Hello » accompagné d’un petit signe de la main. Certains me répondent juste d’un hochement de tête (l’inverse de chez nous, de bas en haut, avec un haussement de sourcils), d’autre d’un « Bonnejour » ou « Bong-jour » ou « Hello » ou, pour les plus téméraires, par un « Hello, my name is … ». Les messieurs les plus âgés me répondent en français et parfois viennent me serrer la pince  « Bonjour, comment ça va ? ».

    Petite parenthèse à ce sujet. La langue officielle la plus couramment parlée est le kinyarwanda. Les autres sont l'anglais, le français et le swahili. Depuis 2003, l’anglais a remplacé le français.

    Wikipédia en donne les raisons : « Le français, ainsi que le kinyarwanda, étaient les langues officielles du Rwanda depuis la présence belge au début du xxe siècle. Le président Juvénal Habyarimana avait d'abord supprimé l'enseignement du français dans les écoles primaires, mais il fut rétabli après le génocide des Tutsi par le gouvernement d'union nationale. Néanmoins, les relations tendues entre le nouveau gouvernement et la France depuis le génocide de 1994, le retour de nombreux Tutsis qui ont grandi en Ouganda (anglophone) ainsi que l'alignement du pays avec les États-Unis, amènent le gouvernement à vouloir remplacer le français par l'anglais. Ce dernier est devenu langue officielle en 2003 aux côtés du kinyarwanda et du français qui l'étaient déjà. En 2010, l'anglais est devenu seule langue d'enseignement public en remplacement du français et ne cesse de progresser au sein de la population et de l'administration. »

    Hier, j’ai eu l’occasion de rencontrer Rita, jeune adolescente réfugiée âgée de bientôt 17 ans, venant de Bujumbura. Elle m’expliquait qu’en arrivant à Kigali, elle avait dû s’adapter. En effet, toute sa scolarité au Burundi s’est effectuée en français. Une bonne formation en anglais lui permet à présent de suivre les cours dispensés par les écoles rwandaises et favorise par la même occasion son intégration dans son nouveau lieu de vie.  Fin de la parenthèse.

    En déambulant librement dans les rues, mes chaussures de marche ou mes confortables sandales aux pieds, à la recherche du contact ou d’images locales, je ne peux évidemment pas « concurrencer » les femmes d’ici (et même autrement vêtue, d’ailleurs). Leur élégance transparaît dans leur port de tête, le choix de leurs bijoux, leur coiffure, leurs pagnes colorés - éventuellement leur tenue européanisée. Les Rwandaises affichent ainsi une fierté et une assurance que je qualifie de propres aux africaines (élégance que j’ai toujours admirée chez mes amies Louise et Muji, d’ailleurs).

    Comment suis-je accueillie ici ? Lorsque  les autochtones ne vous connaissent pas personnellement, ils restent sur la réserve. Par contre, ils vous répondent d’un geste et d’un sourire dès que vous en prenez l’initiative. Encore plus facilement à la campagne qu’en ville. Est-ce par timidité ? Ou peut-être qu’il n’est pas dans leurs coutumes de saluer des inconnus … A moins que ce ne soit parce que les blancs ne disent pas nécessairement bonjour spontanément. Toutes les hypothèses sont permises. Cela dit, en Belgique, à moins d’habiter en Wallonie et dans un village, les salutations spontanées se perdent. On a tendance à ne saluer que ceux qu’on connaît.  

    A contrario, j’ai pu observer que lorsque vous avez déjà été présentés précédemment, ils viennent vous serrer la main, chaleureusement, vous gratifiant parfois d’une accolade.

    Ça me rappelle le 1er janvier dernier, tiens. Une de mes voisines (Congolaise) et moi nous sommes souhaité la bonne année et sans que je ne m’y attende, elle m’a prise spontanément dans les bras. C’était chaleureux, convivial et j’ai apprécié.

    Je vais à présent vous laisser. Ce serait dommage de passer ce beau dimanche sur le pc. Je vous le souhaite agréable et ensoleillé.

    A bientôt.

     

    Isabelle


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  • Balade dans le quartier, à Kigali ...

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

     La rue juste derrière celle où je loge ...

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

    Juste en contrebas de cette superbe demeure, un habitat beaucoup plus modeste

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

     Samedi 13 janvier 2018 (1)

    Samedi 13 janvier 2018 (1) 

    Dans un autre quartier plus huppé, une route à pavés à forte pente oblige les cyclistes à mettre pied à terre.

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

    Samedi 13 janvier 2018 (1)

    La corvée de l'eau 

    (les habitations plus modestes ne sont pas approvisionnées en eau courante)

    Samedi 13 janvier 2018 (1)


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